Flashback The Quest for Identity Soluce, Anecdotes & Illustrations
Sortie, Histoire, Solution & Bonus d'illustrations
Bienvenue dans Flashback The Quest for Identity!
L'illustration d'introduction présente la boite européenne du jeu.
SORTIE
Flashback: The Quest for Identity est un jeu initialement paru sur Megadrive en 1993.
Un remake est sorti sous le nom de Flashback en 2013.
Un remaster du jeu d'origine est sorti sous le nom de Flashback: 25th Anniversary en 2018.
Un nouveau remake est sorti sous le nom de Flashback 2 en 2023.
HISTOIRE
Bienvenue dans un univers à l'intrigue mystérieuse qui guidera Conrad B. Hart dans de multiples environnements et planètes, illustrant une quête pleine de révélations et de dangers toujours plus amples et conséquents.SOLUCE
Astuces Mania publia les plans complets en mars 1994 dans le n°3. C'est tous les environnements détaillés que vous retrouverez.
Consulter le guide {zoom : Ctrl + molette souris}
ANECDOTE
À l'époque de sa sortie, Flashback fut classé dans le Guinness World Records comme le jeu français le plus vendu de tous les temps.
Une inspiration scénaristique renouvelée
1972 | Film | Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola. |
1958 | Nouvelle | Le Prix du danger (The Prize of Peril) de Robert Sheckley. |
1983 | Film | Le prix du danger (The Prize of Peril) de Yves Boisset. |
1963 | Nouvelle | Les Fascinateurs (Eight O'Clock in the Morning) de Ray Faraday Nelson. |
1988 | Film | Invasion Los Angeles (They live) de John Carpenter. |
1993 | Flashback (Europe) | Histoire originelle du jeu. |
1993 | Flashback (USA) | Complément scénaristique avec le Comic à l'intérieur du manuel. |
1995 | Fade to Black | suite de Flashback |
2005 | Flashback Legends | suite de Fade to Black (annulé) |
2013 | Flashback Remake | Nouvelle trame scénaristique de plus en plus divergente du jeu d'origine. |
2023 | Flashback 2 | Trame scénaristique approfondie fidèle au jeu des origines |
Un clin d'œil aux films de 1972 et 1983 !
Dans une interview donnée dans le n°118 par le magazine Retro Gamer d'août 2013, Paul Cuisset, Auteur, Programmeur et Game designer de Flashback donne ces détails :
« US Gold est venu nous voir à Delphine pour nous demander de créer quelque chose, alors qu'ils avaient la licence pour faire un jeu. Nous avons proposé de faire un jeu dans le futur, Le Parrain dans l'espace. Je pense que nous sommes allés assez loin dans le futur et quand nous sommes allés voir US Gold et que nous leur avons montré ce que nous avions fait, ils ont dit : "D'accord, c'est très loin de ce que nous avions en tête, mais c'est un jeu sympa, alors continuons et faisons quelque chose avec ça." C'est ainsi que Flashback a vu le jour. »
Toujours dans le n°118 du magazine Retro Gamer, on apprend de Paul Cuisset que le niveau 3 du jeu, Death Tower, s'inspire du film Le prix du danger. Comme dans le jeu, si le candidat gagne en échappant aux dangers, il reçoit un prix important.
Les gains du Death Tower Show...
Un clin d'œil au film de 1988 ?
Dans le jeu d'époque de 1993, nous découvrons un probable hommage à l'auteur de la nouvelle de 1963 et au réalisateur du film de 1988, dont le synopsis dévoile les mêmes lunettes permettant d'identifier les extraterrestres...
BONUS
La couverture de la notice Sega Genesis du jeu.
L'histoire...
Dans Flashback,
Conrad B. Hart détruit la planète des Morphs et se place dans un état d'hibernation avant de dériver dans l'espace à bord d'un vaisseau spatial (car la galaxie où il se trouve n'est répertoriée sur aucune de ses cartes de navigation).
Dans Fade to Black,
l'histoire se poursuit 50 ans plus tard, en l'an 2190. Conrad est retrouvé en état d'hibernation par les Morphs qui le conduisent à la prison lunaire de New Alcatraz. Notre héros réussira à s'échapper pour rejoindre Sarah Smith, la chef de la résistance Mandragore. Sarah explique à Conrad ce qui arriva durant sa période d'hibernation : les Morphs attaquèrent la Terre avec des forces supérieures, ce qui obligea les gouvernements à se rendre. Bien que les effectifs du vaisseau Mandragore aient beaucoup diminué, son équipage refuse d'abandonner. Conrad se joindra à eux au cours de diverses missions de lutte contre les Morphs. À la fin du jeu, Conrad reçoit des félicitations pour ses efforts dans la destruction des Morphs. Le Mandragore n'est plus seul. D'autres navires patrouillant autour de la Terre sont à ses côtés...
Dans Flashback Legends,
l'histoire se poursuit mais comme le jeu fut annulé, voici les seules copies d'écran évoquant le début de l'aventure...
La fin
texte de fin à l'intérieur du jeu annulé
« La menace des Morphs est stoppée, mais l'échec de leurs plans a déclenché une nouvelle armada Morph en marche qui n'atteindra pas le système solaire avant quelques années ! Il y a plusieurs façons d'attendre la suite... Soit attendre sagement les nouvelles aventures de Conrad, soit recommencer le jeu en mode difficile... »
D'autres textes nous permettent de découvrir des détails sur le scénario de ce jeu annulé :
https://tcrf.net/Flashback_Legend/Unused_Text
Ainsi se terminent les aventures de Conrad B. Heart avec la disparition du studio Delphine Software en 2004.
RUPTURE SCÉNARISTIQUE AVEC FLASHBACK REMAKE
Dans le remake de 2013, Conrad utilise sa fausse identité comme couverture sous le nom de Jay Carpenter, possible clin d'œil à John Carpenter, réalisateur du film de 1988 Invasion Los Angeles (They live).
Le remake de Flashback crée une rupture avec l'histoire d'origine en proposant de vrais chamboulements scénaristiques. Avec ce remake, nous voyons les meilleurs alliés de Conrad qui semblent devenir des robots à qui il reste une personnalité mais à qui on a volé quelque chose, cette capacité naturelle d'apporter une entraide invisible pour soutenir Conrad...
Alors que la bande dessinée allait dans cette direction avec Sonia précédant Conrad pour l'aider dans sa mission en tant que petite amie, la jeune femme est cette fois complètement déconnectée de la gravité des événements... Et l'autre grand soutien et ami de Conrad, Ian, a totalement changé lui aussi. Tous deux ont perdu ce qui leur permettait de soutenir Conrad. Cette dimension lumineuse du premier volet s'éteint de cette façon dans le remake. Elle peut sembler plus réaliste avec notre époque :
- 1963 : les bases inspirantes d'un univers de science fiction
- 1993: la sympathique attention apportée au public américain avec un bonus de style comics & super héros dans le livret accompagnant le jeu
- 2013: le souhait de créer un monde humain plus fortement cyber qui correspond bien aux fantasmes du moment, éloignant Conrad de sa condition humaine et faisant de l'humanité une espèce en voie de disparition qui s'ignore, aveuglée par les nombreuses fausses promesses du transhumanisme, expliquant probablement les bouleversements pour Sonia et Ian qui semblent morts de l'intérieur
Sonia, personnage à l'histoire complétée puis chamboulée
1993 | Jeu d'origine | Sonia, la petite amie de Conrad, est absente des événements précédent l'histoire. |
1993 | Manuel US | Dans le prologue, Sonia fait UNE découverte majeure AVANT Conrad. |
2013 | Remake | Sonia est très différente et ne connaît absolument rien de l'intrigue. |
Ian, autre personnage à l'histoire complétée puis chamboulée
1993 | Jeu d'origine | Ian, le compagnon de Conrad, est un ami important. |
1993 | Manuel US | Conrad s'entraîne et murit des réflexes fulgurants dans tous types de situation, au Bureau d'investigation de Galaxia (Galaxian Bureau Investigation, GBI). Il regrette le départ de son vieil ami Ian de l'organisation. |
2013 | Remake | Ian est extrêmement différent du jeu d'origine, à vous de découvrir... |
Une réorientation invisible à la Mass Effect
Flashback remake évoque l'histoire d'un super héros qui sait beaucoup de choses, qui a beaucoup de compétences mais dont l'aventure pour changer le monde pourra sembler décourageante à qui est sensible à l'entourage du héros que tout éloigne des valeurs humaines simples, comme si l'objectif nouveau était d'accepter de servir un monde plus fortement cyber. Voir les relations amicales de Conrad menacées m'a fait un peu oublié la menace des grands méchants du jeu, les Morphs.
Ce sentiment arrive quand le joueur projette trop vite ce que souhaitait leurs auteurs. C'est exactement ce qui est arriva dans la licence Mass Effect, mais de façon clairement explicite cette fois. Dans l'histoire de cette série, on découvre des dirigeants galactiques n'ayant jamais saisi la réelle menace. Cette situation sera surtout dévoilée dans le troisième volet de la série et fit couler beaucoup d'encre, décevant beaucoup de fans par sa fin scénaristique.
Évidemment, pour Flashback remake, cela passe plutôt inaperçu puisque la défaite de l'humanité est invisible et restera même non réelle pour beaucoup de joueurs. D'autres comme moi verront des corps qui continuent à vivre avec une intelligence de cœur plus artificielle, plus cyber, suivant les rencontres du héros véhiculées par la nouvelle trame scénaristique. Le jeu d'origine avait réussi le tour de force de me faire aimer son monde futuriste parce qu'il allait moins loin dans certains aspects et aussi parce que les vieux jeux sont plus subjectifs (il est plus facile d'imaginer ce qui nous plaît avec des histoires plus réduites et des graphismes moins explicites).
Ah... les remakes !
J'ai eu du mal à composer avec les nouvelles données scénaristiques. Mais c'est très personnel et d'autres vivront l'inverse comme pour toute œuvre osant forger une identité plus trempée à un remake. Ce qui est sympa est qu'on peut choisir sa version préférée puisque contrairement au remake, le remaster reste totalement fidèle à la trame du jeu d'origine et au comic américain.
RESTAURATION SCÉNARISTIQUE AVEC FLASHBACK 2
L'ambiance et l'univers sont de retour dans ce deuxième remake avec des décors dans le ton du premier jeu. Cet épisode de Flashback est beaucoup plus fidèle à l'histoire d'origine. Le plus gros changement se situe dans le volume des dialogues qui donne à Conrad une personnalité quelque peu différente et pourra aussi éloigner de l'essentiel dans la compréhension de certains événements.
Exemple d'augmentation des dialogues pouvant changer la façon de vivre l'aventure. Le boss de la mafia Triangle est un clin d'oeil au making-of du jeu d'origine inspiré du film de 1972 Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola. Certains holocubes apportent de la profondeur à l'univers du jeu (en illustration, la jungle et les Mutants de la planète Titan...). Les amis de Conrad : Helen Clark et Ian Nemeczek La romance possible entre Conrad et Helen laisserait entendre que des éléments américains du jeu des origines ne sont pas canoniques (couverture du manuel et comic de 16 pages offert avec le jeu). Dans un univers de fiction, le canon est l'ensemble des faits, personnages, événements et lieux considérés comme authentiques et officiels. Mais comme le jeu se déroule dans un univers parallèle, les deux réalités pourraient coexister (avec d'un côté, Sonia et de l'autre, Helen...).
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Commentaires
Avec plaisir pour la mise à jour de l'article Lifeless !
J'ai attendu 7 mois avant d'ajouter une réponse sur les bogues à fixer dont tu parles.
La mise à jour du 27 juin 2024 a corrigé énormément de choses et les gens semblent satisfaits !
Le jeu a été beaucoup amélioré avec d'autres ajouts comme l'arrivée de nombreuses autres langues.
Et il est en promo à -30% jusqu'au 11 juillet au moment où j'écris ces lignes ...
contenu détaillé de la mise à jour ici :
https://store.steampowered.com...
Merci pour ce bel article et pour la mise à jour !
Je me souviens avoir beaucoup aimé le jeu original, bien que je ne l'aie jamais terminé à l'époque.
J'ai hâte de voir ce que réserve Flashback 2. (Je vais attendre les bugfixs par contre. Les commentaires sur Steam semblent indiqués des bogues qui rendent la jouabilité difficile.)
Moi c'est un copain de classe qui m'a permis de le découvrir...
Je trouvais la course du personnage trop stylée à l'époque.
Ca c'est vraiment un jeu que j'avais adoré Sur Megadrive bien sûr !
Je me rappelle encore avoir beaucoup rigolé quand le jeu écrivait CONRAD en majuscules, mais avec la bouillie de pixels, le R et le A se confondaient. Bon ok j'étais encore à l'école primaire