Test de Rudora no Hihou
« Autrefois, quand la Terre était plongée dans le chaos... Il est dit que les Cieux commandèrent au chaos, Que les cieux octroyèrent leurs grands pouvoirs à la Terre, Et qu'ils apportèrent la prospérité. La vie sur Terre était née... »
Le jeu commence sur une cinématique mettant en place les premiers éléments de l'histoire. Puis, on nous donne le choix entre trois scénarios : celui de Sion, un guerrier se préparant au plus grand tournoi de sa vie; celui d'une jeune fille, Riza, qui part à la rencontre de son destin; ou de Salent, un chercheur dans son travail d'assistant. Très vite, chacun découvre le rôle qu'il aura à jouer pour sauver le monde, et le compte à rebours est lancé : plus que 15 jours avant la destruction de la Terre !
Les différents scénarios entraînent le joueur dans tous les recoins de ce monde, jusque dans les cieux, sous terre ou sous la mer, tout en se recoupant ou se complétant. De plus, une fois les trois scénarios finis, il est possible d'en débloquer un quatrième. L'histoire se déroule sur 15 jours, mais pas de stress ! Les jours passent en fonction de la progression dans le jeu, on peut donc prendre le temps de visiter, de faire du level up ou de dormir 15 fois d'affilée dans une auberge...
La difficulté est assez variable entre les scénarios, en étant parfois assez élevée, parfois pas assez, ce qui oblige quelques fois à faire des séances de level up. Les combats se déroulent au tour par tour. On a le choix entre attaquer, se défendre, utiliser la magie ou un objet, comme dans un Final Fantasy (le 5, le 6, etc.). C'est d'ailleurs dans le système de magie que réside la plus grande originalité du jeu.
Chaque sort est appelé « Essence de Mot ». Chaque équipe peut en mémoriser 32 (même s'il en existe plus de 30 000). Ces sorts se divisent en différentes catégories : celles de feu, d'eau, de Yin, de Yang, de vent, de foudre, de terre, de vide, de soin ou affectant les statistiques (défense, force, etc.). Un menu spécial permet de créer ces Essences de Mot, en liant des syllabes issues du syllabaire japonais. Dernier point, ces Essences s'apprennent de différentes façons, en combattant des monstres qui les utilisent, en parlant aux personnages... ou en expérimentant soi-même.
Un autre point fort du jeu, ce sont ses graphismes et sa bande sonore. Le jeu bénéficie de graphismes particulièrement soignés, tout comme Seiken Densetsu 3. Les animations en combat sont variées et particulièrement belles. La bande sonore participe aussi grandement à l'atmosphère du jeu : les musiques de Ryuji Sasai sont jolies, mais ce sont les bruitages qui sont surtout remarquables : le bruit de l'eau et des oiseaux en forêt, le bruit de la lave en fusion, des vagues, du vent, les monstres qui peuvent crier en combat (il est à noter que le jeu compte une soixantaine de musiques, tout comme Final Fantasy 6)...
Le jeu est, de par son atmosphère et quelquefois son scénario (il faut libérer des papillons pour que le battement de leurs ailes purifient l'air...), très poétique. On peut aussi y voir un hymne à l'écologie et la vie.
- À peu près tout
- Le système de magie qui peut parfois rebuter
- Sorti uniquement au Japon
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Commentaires
Honnêtement, s'il y a un jeu dont j'attends le remake, c'est bien celui là. Et à voir comment Nintendo dépoussière certaines de leurs licences comme Live-a-Live, je garde espoir.
D'ailleurs, merci pour ce test !