Test de Darksiders 2
Le travail de la Mort n'est pas si facile que cela, mais pas question de déléguer le travail à un subalterne !
Le scénario, un aspect bien travaillé
Le scénario de Darksiders était plutôt simple : War, un des quatre chevaliers de l'apocalypse, est accusé d'avoir provoqué une guerre entre les anges et les démons. Les forces démoniaques triomphant, ceux-ci s'installèrent sur terre, royaume des humains aujourd'hui réduit à l'état de ruines. Le Conseil Ardent, ayant pour rôle de maintenir la paix jusqu'à ce que les humains soient assez forts pour entrer en conflit avec les cieux et les enfers, décide de retirer à War la plupart de ses pouvoirs et de l'envoyer en exil sur terre afin qu'il puisse enquêter sur le vrai responsable.
Darksiders 2 se déroule parallèlement au premier. Vous incarnez Death, décidé à laver l'honneur de son frère War et à trouver les responsables. Mais le scénario ne s'arrête pas là : rapidement, un nouvel ennemi fait face : la Corruption. Sorte de maladie démoniaque se propageant partout dans le monde et détruisant tout sur son passage. Bien que l'on progresse dans plusieurs zones similaires au premier opus, d'autres apportent leurs lots de nouveautés, pour notre plus grand plaisir. De plus, on en apprend beaucoup sur l'univers de Darksiders et sur les quatre cavaliers de l'apocalypse, ce qui ravira les fans.
Globalement, le scénario est cependant sans réelles surprises. On pourrait penser que jouer la Mort en personne permettrait de prendre les autres créatures de haut et que l'on pourrait abuser de ses pouvoirs mais il n'en est rien. Death semble baladé par les différents personnages du jeu, qui n'ont souvent pas peur de lui, au contraire.
Un jeu prévu pour console
Ce test ayant été fait à partir de la version PC du jeu, ceux qui auront joué au jeu sur console auront sûrement un avis bien différent du mien. Mais voici comment s'est déroulée ma première expérience du jeu. L'intro se lance, parfait. On peut diriger Death, super. Sauf qu'il est impossible de le faire aller en avant et à gauche. Un classique des jeux PC : les touches ZQSD sont paramétrées en anglais : WASD. Je vais donc chercher dans les options pour pouvoir configurer les touches : en effet, il y a moyen de les paramétrer. J'essaie d'assigner une nouvelle touche pour aller à gauche : "Q". Mais le jeu me dit que cette touche est déjà prise, et ne me propose pas d'inverser les commandes. Pire, il me renvoit en haut de la liste et je dois réfaire la recherche de cette fameuse touche "Q". Il faut effectuer l'opération pour le déplacement au sol, à cheval et sur des automates. Une manipulation qui prend plus de dix minutes alors que cela aurait dû être paramétré ainsi de base.
Passé cette phase de configuration, les mouvements du personnage ne sont pas très compliqués à assimiler. Du moins jusqu'à ce que vous arriviez à votre premier mur. Death peut sautiller un peu partout et peut grimper à certains murs. Parfois les commandes répondent bien, d'autres fois moins : bien souvent il faudra vous y reprendre à plusieurs fois avant d'arriver à terminer certaines phases d'escalade. La caméra est souvent bien placée mais manque cruellement de liberté, ce qui peut être gênant.
Les combats sont quant à eux très dynamiques. Plus rapide mais moins puissant que son frère War, Death peut aussi manier de nombreuses armes en plus de ses petites faux : des griffes, des marteaux, des haches, des poings d'acier, des lances etc.. Il y a une grande variété de combinaisons de coups de base, et il est possible de s'en faire apprendre d'autres en échange de quelques pièces d'or. Il est assez jouissif de foncer dans le tas (surtout en forme de Mort), mais beaucoup d'ennemis vous mettront rapidement à terre si vous y allez comme une brute. Il faut souvent esquiver pour contre-attaquer au bon moment. Le jeu manque légèrement de variété d'ennemis, sans que cela ne soit trop gênant pour autant.
Les donjons sont assez vastes et les phases d'énigme et de combat s'enchaînent à un bon rythme. Les donjons reprennent beaucoup d'éléments de gameplay de Zelda mais l'ambiance du jeu est plus adulte, ce qui n'est pas déplaisant.
Une grande variété de quêtes annexes et de petits donjons bonus sont disponibles mais beaucoup sont redondants : la plupart des quêtes consistent à récolter diverses pierres/runes/autres babioles disséminées partout dans le monde, et les donjons suivent les mêmes principes que ceux qui sont obligatoires. La durée de vie pour finir le jeu est d'une petite vingtaine d'heures. Les quêtes annexes en ajoutent une bonne quinzaine pourvu que vous comptiez vous acharner à les terminer.
La maniabilité et le gameplay ne sont certes pas parfaits, le jeu reste suffisamment plaisant en mode de difficulté normale si bien que le terminer ne pose pas de problème.
Parlons de la réalisation
Le premier chapitre de la saga avait fait sensation, notamment grâce aux designs réalisés par Joe Madureira. Il en est de même pour le second opus : les personnages sont graphiquement très réussis et bien animés. Le jeu possède un doublage en français de bonne qualité et les musiques, bien que discrètes, collent bien à l'ambiance. Le protagoniste, Death, est aussi intéressant que son frère War et on sent une complémentarité entre chacun des quatre cavaliers.
On attend à présent un Darksiders 3, pour pouvoir jouer un des deux cavaliers restant : Strife et Fury. L'éditeur Nordic Games, qui a repris la licence après la faillite de THQ, a promis de faire une suite de qualité. Espérons que ce voeu se réalise !
- Contrôler la mort en personne
- Les combats dynamiques
- L'ambiance et l'univers
- Les contrôles
- On se sent baladé dans le scénario
- Léger manque de variétés d'ennemis
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Commentaires
Sur PS3, il y a aussi 2 bugs que j'ai remarqué, le 1er, apres actionner des leviers, arrivé en hauteur après une lourde épreuve sur les murs, faut appuyer normalement sur Action (O) mais rien, heureusement ya une sauvegarde automatique arrivé là.
D'après une soluce, il ya bien un bug, j'ai fait Reset, et me rapproche de la hauteur, Action (O) apparaît, le jeu peut donc continuer.
Ensuite 2ème bug rencontré, la statue avec son rayon lumineux d'activé, encore heureusement juste après une sauvegarde automatique, j'oriente la statue comme il faut pour lancer le machin dessus mais pour cela il faut que Action (O) s'affiche, ce qui n'est pas le cas.
Encore Reset ici aussi, replace la statue comme avant le Reset et cette fois Action (O) apparaît enfin, le jeu peut donc continuer.
Obligé de trouver une soluce pour constater ces 2 bugs.
A titre personnel, j'ai au plus de mal à m'immerger dans ce DII que dans DI, au début. Mais force est de constater que le gameplay est plus complet dans ce deuxième opus en permettant bien plus de combinaisons et en s'attachant cette fois à la possibilité de faire un build.
Dailleurs, pour moi, le véritable interêt/challenge du jeu est le tribularium qui comporte 100 niveaux en arène à la difficulté croissante, et qui vous poussera aux extrêmes limites de votre build et de votre équipement. Rien à voir avec le reste du jeu, qui est assez fastoche, et dans lequel on finit par se balader essentiellement pour farmer de l'outillage à découper en NG+.
Autre précision également, oui il n'y a éffectivemnt pas beaucoup de potions de soin à la base. Il faut beaucoup compter sur l'équipement vol de vie pour se soigner. Ce qui nous oblige à ne pas faire n'importe quoi à haut niveau. Un build mal pensé ne vous permettra pas d'arriver au niveau 100 du tribularium par exemple, mais peut suffir pour finir le scénario.
+1 pour la manette (j'ai une manette XBOX sur PC) pour jouer à tous ces jeux prévus pour console à la base. Apparemment, c'est galère avec une manette PS mais pas impossible en passant par un petit programme de reconfiguration.
ca m'a donné envie d'y jouer mais j'ai une sainte horreur des maniabilité boiteuse. en tout cas merci pour ce test qui pourrait me donner des idées afin d'occuper mon temps libre. Le consept a l'air vraiment interressant mais bon, j'ai plus qu'a jouer au premier ^^.
Test intéressant, mais j'avoue que je reste un peu sceptique sur l'intérêt du jeu, il me paraît assez peu attractif.
La version console a été baclé à ses début (il y a bien eu un patch qui corrige pas moins de 26 bug sur 360/PS3), en sachant que la version PS3 est toujours plus mal loti que sa consoeur. Je l'avais commencé sur PC mais vu la maniabilité en mousse, j'ai vite arrêté.
En tout cas bon test Senki, merci.
C'est bizarre, je n'ai pas eu ces problèmes sur la version PC :
- Quand on meurt, on peut recommencer avec la dernière sauvegarde mais cela remonte la vie à fond
- Aucun bug de quête. J'ai juste traversé le décor à un moment, seul bug rencontré.
Le jeu a-t-il été patché sur PC et non sur console ?
L'ayant testé vite fait sur Xbox360 chez mon frère, je peux dire que la maniabilité est largement meilleure en effet...
Je suppose qu'il souffre du symbrome "jeu développé sur console etsimplement porté sur PC."
Et c'est clair que graphiquement il claque, de l'apperçu que j'ai eu en HD, c'était magnifique. Death a la mégaclasse (quoique niveau forme évoluée je préfère celle de War avec ses ailes noires bizarres.) et je kiffe vraiment son cheval.
Après je crois me souvenir de quelques doléances de mon frère : "Bordel mais où c'est que je peux trouver de la vie j'ai plus assez pour taper le boss et cette foutue sauvegarde automatique me permet pas de retourner voir le marchand !"
"Comment ça elle est bugguée c'te quête ? "
Mais dans l'ensemble il l'a beaucoup aimé.