Brume

Le défi de la Plume

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Portrait de Gaarg

Salut à toi bel aventurier ! Ou peut être est-ce une belle aventurière que nous avons là ?

Qu'importe car par ta simple présence ici, te voilà investi du pouvoir de la Plume !

Toutefois, avant de t'aventurer dans la forêt des mots et des verbes, je te demande de regarder attentivement ce panneau où il y a marqué "règles du jeu" et de t'assurer d'avoir bien compris tout ce qui y est écrit. C'est important !
N'hésites pas à regarder en haut du panneau si tes yeux tombent directement en bas de celui-ci (Traduction divine : allez voir au début du post pour les règles).

Est-ce que tu as bien tout lu ? 

Parfait ! Nous pouvons commencer.

Pour arriver à relever ce défi, tu dois puiser dans le pouvoir de la Plume et suivre le chemin que ses divinités t’imposeront et attention ! Elles sont joueuses !

D’ailleurs, sur ce papier sont écrites les instructions : « Vous êtes dans un monde où les nuages ont enveloppé le monde, le plongeant dans un nuit éternelle… ».

Et 8mots à placer : « manger, pain, "ciel !", peluche, épée, survivre, étoile et souvenirs »

 

Bonne chance et que la Plume guide tes mots ! 

 

Date limite : 30 juin à 23h59 !

 

Attention : Ce topic est réservé aux histoires. Pour toutes discussions, rendez-vous sur le topic intitulé "Les brèves du palace"

Portrait de jadobado

"Les temps comme les oeufs, sont durs". voici la dernière phrase que j'entendrai de mon téléviseur. Vraiment ? les douces joies de glandouiller tranquillement dans son canapé sont devenues un doux rêve désormais. Adieu folle vit de geek, planter devant son ordinateur à ne rien faire d'autre que de manger du pain, et regarder des séries illégalement.
Si j'écris ces quelques mots, c'est uniquement pour vous décrire ce qui se passe dans ce monde où les étoiles ne sont plus que de lointains souvenirs. Je ne sais même pas si ce message sera lu de quiconque, et si la fin du monde n'est pas déjà prédite.
Le monde a sombré dans un chaos sans pareil. La lumière qui jadis fut un bonheur, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Il ne reste pas comme seule source de luminosité, des lampes à piles, des bougies, allumettes et toutes ces babioles qui n'ont pas besoin d'alimentation électrique. Si vous vous réveillez à peine, sachez que Zeus en a après nous. Armé de son épée de foudre, il fit s'abattre sur toutes les installations sa divine puissance, réduisant ainsi la propagation de l'électricité partout dans le monde. C'est comme revivre à l'ère de nos ancêtres lointains... Mais ce n'est pas le seul. Poséidon également déchaina les océans...
C'est alors qu'il nous faut survivre dans ce monde ignoble où, les enfants n'ont plus que pour seul jouet leurs peluches inanimées, les parents ne peuvent plus profiter de soirée disco, et les ados sans jeux vidéo.
C'est alors, de ma "jolie" campagne que je peux apercevoir au loin l'atrocité de ce changement draconien. Les éléments de la nature se rebellent contre l'homme, car nous n'avons pas pris la peine d'écouter son appel. Ô. Ciel! Si tu m'entends, permet moi de revoir une dernière fois ma douce et tendre épouse, avant que je ne sombre dans la folie du cataclysme qui s'abat sur nos têtes... [Jadobado] (13/06/2016)

Portrait de Gaarg

« Dans mes souvenir, il était changeant.
Orange le matin, bleu le midi, de nouveau orange le soir et noir la nuit.
Parler du ciel, me fait penser à une petite colline où j’avais l’habitude d’aller pour me reposer, pour fuir la réalité, l’espace d’une heure ou deux. Je pouvais y admirer le ciel en toute tranquillité même si pour être honnête, je passais plus de temps à dormir. 
C'était une époque où je n’avais pas besoin de me battre pour survivre, c'était tellement plus simple.
Un ami m’avait proposé d’aller avec lui, un soir, pour observer les étoiles et surtout une étoile en particulier. Il m’expliquait qu’elle n’apparaissait qu’une fois tous les 280 ans. Vu son excitation, j’avais l’impression de voir un enfant attendant son anniversaire pour avoir ses cadeaux.
Il avait invité d’autres personnes, des amis à lui. Arrivés au sommet de la colline, nous nous installâmes et il en profita pour exhiber son nouveau télescope tout en continuant à me parler de la beauté de cette étoile. J’acquiesçais. En fait j’étais entièrement d’accord avec lui à ceci près que je n’avais pas la même étoile en tête.
Mon étoile avait de long cheveux blonds qui se permettaient de refléter la pale lueur de la lune. Ses yeux marrons étaient certes ce qu’il y avait de plus commun mais ils pouvaient faire fondre même le plus glacial des cœurs. Enfin, son sourire a marqué mon âme à jamais.
Alors que j’étais en pleine contemplation, n’écoutant plus du tout mon ami au passage, quelqu’un proposa d’installer le pique-nique pour pouvoir manger. Mon ventre valida à ma place. Il y avait de la charcuterie directement achetée chez le boucher et du pain de chez le boulanger, des bières et quelques jus de fruit. En somme, c’était un repas simple mais agréable.
Après le repas, l’équipe se mit en place pour essayer de trouver cette étoile tant attendue par tout le monde. Tellement attendue que j’entendis des parents intimer à leur fils de ne pas les déranger. Ce petit homme avait, il me semble, perdu sa peluche et ayant déjà trouvé mon étoile, je décidais d’aller le voir pour ne serait-ce que le réconforter.
Discrètement, je me rapprocha de lui pour lui demander ce qui n’allait pas et il m’expliqua qu’il avait perdu son épée en bois que son papi lui avait fabriqué. Pas une peluche donc, c’est noté.
Et c’est ainsi que Holmes et son acolyte Watson se mirent en quête de l’épée perdue !
Ce fut cependant bien plus facile que prévu mais au moins notre petit guerrier en herbe était heureux. Une fois ramené à ses parents, qui n’avaient même pas remarqué son absence, je retourna auprès de mes camarades qui eux, par contre, avaient commencé à tout ranger et vu l’atmosphère orageuse, un comble avec ce ciel dégagé, je me doutais bien qu’ils avaient fait choux blanc. Mon ami en faisait les frais d'ailleurs.
Durant notre retour aux voitures, mon étoile me demanda pourquoi j’avais le sourire aux lèvres surtout après cette soirée ratée. 
Je lui raconta mon aventure puis je conclu en la regardant dans les yeux, que contrairement à eux, j’avais trouvé mon étoile. Emporté par l’émotion, je ne pus m’empêcher de m’exclamer : « Ciel ! Te reverrai-je un jour ? ».
Elle me regarda, eut un petit sourire puis reprit sa route vers les voitures en prenant au passage la main de mon ami. »

Extrait de « Mémoires d’un aventurier » par Jules Calandre.

Portrait de Brunhild

Me voilà enfin réveillée. Ce rêve, je ne le supporte plus. Pourtant je ne peux rien y faire, je dois le subir, encore et toujours. Qu’importent mes cris, qu’importent mes pleurs, je dois subir.

Je ne prends pas la peine de m’habiller et je sors. De toute manière, il fait continuellement nuit, seules la lune et les étoiles nous éclairent. Il paraît que fut un temps où la Terre était tantôt réchauffée par une boule de feu nommée « Soleil », tantôt rafraîchie par ces nuits. Mais je n’ai pas connu cette époque, c’était il y a plusieurs millénaires. Ce que j’en sais, je l’ai lu dans les écrits des mes aïeuls, je l’ai appris des souvenirs des Sages. Mais rares sont les gens qui s’en préoccupent, ou simplement s’y intéressent. Cependant, il me semble avoir compris qu’en ce temps-là les nuages ne nous permettaient pas d’apercevoir les astres, tandis que nous profitons d’un éclairage léger et constant alors que les altostratus sont maintenant omniprésents ; c’est surprenant…

Étrangement je suis la seule à être adaptée à ces ténèbres magnifiques. Je me suis toujours demandé pourquoi, pourquoi étais-je la seule à pouvoir chasser, manger, écrire même sans avoir besoin d’utiliser ces lampions affreux à la lumière blafarde. Même le boulanger, qui façonne pourtant son pain sous sa fenêtre afin de faire profiter sa pâte des bienfaits de la lune, ne peut s’empêcher d’ajouter une lumière artificielle à son atelier. C’est pour moi tout à fait incompréhensible ! Pourquoi ne pas profiter simplement de ce ciel qui s’offre à nous, je le trouve sublime moi ce ciel !

Mais ça encore, ce n’est que moi… Que moi qui rêve, que moi qui contemple, que moi qui cherche à vivre pleinement au lieu de m’abandonner, de me laisser seulement survivre au détriment des découvertes. Je ne comprends pas mes congénères, je ne me sens pas à ma place à leurs côtés. Peut-être est-ce la vérité. Je dois comprendre mon rêve, la clé est là, je le sens.

Je dois partir.

Décidée, je commence à organiser mes pensées. Il faut en priorité que je retourne voir les Sages. Je dois me préparer au mieux au périple qui m’attend. Le monde est sauvage, et je n’ai jamais vraiment dépassé la forêt, alors je dois anticiper.
Tout en réfléchissant, je rentre préparer un sac. Prévoir de l’eau, de la nourriture et des vêtements pour plusieurs jours. Cela ne me prend que peu de temps, j’ai déjà l’habitude de structurer tout ça. Je sais exactement quoi prendre et comment le ranger. Je sais aussi quoi laisser en-dehors de mon sac : cette petite boule blanche à oreilles qui me suit partout, que j’ai constamment avec moi. Inutile de mettre cette petite peluche si chère à mon cœur dans mon sac, je ne l’oublie jamais. Je l’accroche donc à ma ceinture, comme j’ai l’habitude de le faire dans ce genre de situation.

Parée.

Me voilà en partance pour retrouver les Sages. J’ai besoin de leurs conseils, qu’ils me guident. J’ai bien senti que j’étais à part, pour eux aussi. Ils savent quelque chose. Ils me parleront, ça fait trop longtemps que je pose des questions suspicieuses et qu’ils me répondent dans le vague, ne m’indiquant que des ouvrages de récits anciens. Je ne me laisserai pas faire !

                                                                       ***

« Mon enfant, cela fait déjà quelques années que j’attends que tu te décides. Mais tu as bien fait de patienter, tu as mûri et c’était nécessaire. Je ne peux rien te conseiller, tu dois suivre ton instinct. Regarde, observe, appréhende, et alors tu sauras où aller. Cependant, j’ai là quelque chose qui t’est destiné. Tu dois la prendre. Tu devras t’en servir. Mais elle aussi te guidera. Fais-lui simplement confiance. »

Le vieux Sage me remit un objet précieusement emmailloté dans une étoffe de soie, doublée d’une sorte de toile de bure, mais je n’en avais jamais vues de semblables.
Alors que je dénouais délicatement le tissu, je commençai à voir apparaître une lame. Des gravures. Sinueuses, profondes. La lame était gravée de fins entrelacs argentés.

Une épée.

Portrait de Edouard

Le regard lasse sur ce morceau pain, Haymitch tante une nouvelle fois de retrouver goût à la vie. Cela fait bien quelques minutes que notre intéressé se perd dans des pensées stériles, sans véritablement savoir où mène son existence.

Seul dans sa demeure, la réalité le submerge une nouvelle fois d’une douleur intrusive aux coins les plus reculées de ses entrailles. Dieu du ciel ! S’écria-t-il avec effroi. Elle ne disparaîtra donc jamais ! L’objet de sa délivrance passagère tout comme celle de sa future souffrance le nargue innocemment, disposé dans une petite assiette ébréchée d’un goût douteux.

Assez ! Manger, oui mais à quoi bon ? Qu’ai-je donc à gagner en me substituant de la sorte ? La semaine débute à peine qu’il faille déjà retourner négocier sa farine dans le vieux moulin contre des services peu recommandables. À l’extérieur le tonnerre gronde impérieusement et accapare toute l’attention. Les arbres fruitiers ont cessés toute fructification, les plantations peinent à pousser pour finalement périr. Le gibier reste un luxe, qu’aucun de nous ne peut s’offrir sous peine de tomber malade. Quelle infamie ! Qu’est-il arrivé à notre royaume ?

Le poing fermé, frémissant, les méandres de la souffrance l’extirpent et le submergent sans crier gare. Dans le plus grand des silences, il s’écroule d’épuisement sur sa chaise.

Rien de ce que nous venons d’assister n’aurait pu le caractériser par le passé. Chevalier émérite, le roi en personne lui avait remis une épée gravée en son nom, tout comme son père au même âge. Disposé à un bel avenir, Haymitch assiste à un augure funeste. Personne ne semble savoir d’où peut provenir un tel maléfice et la famille royale elle-même s’est retirée du château pour tenter de fuir le malheur dans l’anonymat.

Pas un rayon de lumière en vue depuis que les ténèbres ont enveloppés les cieux d’une épaisse couche nuageuse. Le monde a sombré dans une nuit éternelle. Seule la pluie demeure sans discontinuer.

Le chaos règne en maître sur ces terres et dans les détours d’une ruelle, les rares lanternes allumées permettent de distinguer dans un coin, la peluche d’un nouveau-né abandonnée à son triste sort parmi les débris. Des familles entières prises de panique sont parties pour survivre en prenant le large sans manifestement comprendre la nature irrévocable du phénomène.

Au sein du royaume l’anarchie s’est révélée être une solution parmi tant d’autres. Le peuple court inéluctablement à sa perte. Un vieil homme prie pour sa défunte femme, il espère la rejoindre prochainement. Toutefois Haymitch préserve encore dans sa mémoire de doux et irréductibles souvenirs.

Le sourire lui vînt aux lèvres, lorsqu’il ressenti à nouveau la chaleur du soleil sur sa peau, aux cris enjoués des enfants dans la cour, jusqu’à l’acidité des pommes appartenant à son oncle, sans oublier l’amertume d’une bière fraîche prestement servie à la taverne. Elle est loin cette plénitude qu’il ne retrouva plus jamais lorsqu’il contemplait l’étoile du nord parmi tant d’autres lors des nuits dégagés au bord du lac. Les tiraillements l’accablent de plus belle. A aucun moment il ne connaitra le bonheur de fonder une famille et l’amour d’une tendre épouse. Quelques larmes s’échappent et ruissellent sur sa peau diaphane.

Les rêves s’éternisent sans l’ombre d’un espoir et dans une souffrance fin prête à s’éteindre, l’agonie prend ses aises.

Portrait de MasterMana

Do androids dream of electric sheeps ?

Cela fait onze ans, quatre-mille-cent-trente-deux jours exactement que je me suis éveillé dans ce que j'ai nommé le désert de l'humanité. C'était juste après le grand jour, tout était déjà fini, le peu qui restait gigotait douloureusement dans l'espoir de ne pas agoniser une nuit de plus. Ce fut assez rapide pour la plupart et j'ai contempler les plus tenaces partir doucement vers le dernier sommeil. J'en garde des souvenirs douloureux qui me hante parfois lorsque je ferme l’œil, mais j'étais impuissant et ils étaient tous déjà perdu.
Puis la vie quitta le dernier corps et le silence vint.
Le silence et la nuit.
En pleine journée il était impossible avec ses seuls sens de repérer le soleil dans le ciel, et la nuit pas une étoile n'était visible. Les pluies acides telles des lucioles célestes accompagnées de bourrasques nauséabondes étaient les rares manifestations encore visible du climat et des forces naturelles. Le sol devint aride et sec en quelques semaines si bien que le paysage avait des allures de fin du monde dés qu'on mettait le nez dehors.
Il n'y a aujourd'hui plus âme qui vive à des kilomètres à la ronde et je ne suis pas capable de définir quel est le but de mon existence dans ce monde sans vie.
J'ai bien tenté de trouver des réponses à ce qui avait causé tout ceci, elles étaient évidentes. L'être humain dans sa course à l'exploitation de ses congénères et son incapacité à l'empathie l'avait mené à l’éradication par sa propre main. Les témoignages sont poignants, souvent incomplets hélas sur le grand jour, il y est souvent question de châtiment divin, l'expression « ciel ! » est souvent invoquée pour parler des lances de feu nucléaires qui ont mis fin à tout ce qui est pour une race qui se disait évoluée. Pour moi leur refus de quitter leur nombril des yeux était l'épée de Damoclès inévitable qui s'est abattu du royaume des cieux pour mettre fin à leur règne terrestre décadent.
Mais cela n'expliquait pas pourquoi j'étais encore là.
Un jour j'ai décidé de quitter ce désert à la recherche de quelqu'un dans l'espoir de trouver une communauté qui aurait survécu par delà les montagnes. Malgré le silence sur toutes les fréquences radio je me devais de partir sinon la solitude aurait raison de moi.
Dans une vaste cuvette difficile d’accès à cause des escarpements alentours j'ai trouvé ceux qui étaient sûrement les derniers représentants de la race humaine. Une famille dont l'existence rare était déjà sur le déclin, ils étaient hélas sur la fin comme leur race, leur subsistance est leur faiblesse, ils doivent manger et la nourriture tend à disparaître de cette terre inhospitalière sur ce sol infertile baigné d'eau radioactive et dépourvu du moindre insecte.
Le plus petit humain, un enfant, voulait m'échanger sa peluche contre du pain, mais je ne possédait rien qui puisse les sauver, ni la nourriture, ni la volonté de le faire.
Ils se sont éteint dans la souffrance comme les autres, j'y ai assisté jusqu'à la fin, ce qui n'a pas arrangé mon sentiment de solitude. Non pas qu'ils me manquaient mais de savoir qu'ils étaient trop différent, qu'il n'existait peut-être personne sur cette planète semblable à moi et que seul j'allais devoir trouver la volonté de reconstruire quelque chose pour ne pas finir par mourir à force de ne rien faire, de n'avoir aucun but.
Je ne peux pas rester inactif alors que ce monde est à moi et n'attend que d'être de nouveau le berceau de la vie, foisonnante et merveilleuse. Il suffit juste d'y introduire un certain contrôle, pour éviter de refaire les mêmes erreurs.
En attendant que le soleil puisse de nouveau percer à travers les nuages, que la vie refasse surface, que les temps et le climat redeviennent terrestre ! Oui, la planètes s'en remettra, comme elle l'a toujours fait, cela prendra juste beaucoup de temps !
Et jusqu'alors un seul mot d'ordre : Survivre !


Titre repris d'une nouvelle de Philip K Dick.
Contenu original de moi même.
 

Portrait de Lionheart

 - Mouhahaha! Bienvenue dans mon antre, aventurier! Je suis Ludwig Von Drax, le maître du ciel! Et je...

  Et voilà ce qui arrive quand on se trompe de direction pour aller chercher le pain... Au lieu d'être dans la boulangerie, je m'étais retrouvé dans un drôle de bâtiment, devant un drôle de bonhomme faisant tout un monologue. Mon grand père disait de chercher la grande ours la nuit, sauf qu'à coté de ça il oubliait toujours que ça faisait depuis 30 ans que le monde est couvert de nuages épais, c'était comme s'il y faisait toujours nuit juste avant orage : pas de soleil, ni d'étoile, ni de lune, donc pas de repère céleste. Néanmoins, j'avais fait fort, j'avais juste à prendre la première à gauche. Comme j'avais pu me débrouiller pour me retrouver là?

-... Dans mon entre secrète! Tu as réussi là où bien d'autres ont échoué! C'est pour cela que...

Alors que ce Von Drax continuait de parler, j'eu l'intention de partir, mais visiblement, il m'avait enfermé, je ne sais comment. En tapotant la porte, je compris qu'elle devait être bien plus épaisse qu'une simple porte coupe feu. C'était à se demander comment j'avais fait pour ne me rendre compte de rien au par avant... Peut être parce que je jouais à La Légende de L’Épée sur mon téléphone. Mais sur le moment, je n'avais qu'une chose à faire, regarder autour de moi. Au fur à mesure que je regardais, je vis que l'homme était au centre de plusieurs machines étranges de plusieurs mètres de long et de large, toutes reliées à des tuyaux ayant l'air de transporter un étrange gaz en dehors du bâtiment. Le reste, je ne le voyais pas très bien. La salle était sombre, et la lumière était concentrée là où ce mégalomane se trouvait.

-... rire! Admire mon oeuvre! Admire son impact sur le monde! Admire...

  Cet homme parlait encore plus longtemps que les méchants des jeux vidéos auxquels je jouais en étant jeune. A force, je le percevais comme un bruit de fond, au même titre que les machines, qui éveillaient ma curiosité. Le propriétaire des lieux était si omnibulé obnubilé par sa propre prestation qu'il ne faisait pas du tout attention à ce que je faisais. Je pouvais donc librement me dégourdir les jambes. En m'approchant d'un point de lumière, je vis que le sol était en mauvaise état, mais tapissé de petits ours en peluche. Je reconnu alors le sol de l'ancienne crèche, abandonnée depuis longtemps, où j'y ai passé ma petite enfance. Un sol aussi laid, ça traumatise au point que tout mes souvenirs de ce bâtiment tournent autour de ça.

- ...à lait! Mais que vais-je faire de vous? Je ne peux pas vous laisser tout dévoiler au monde, je vais vous tuer! Je pourrai vous ébouillanter, vous étriper, vous...

  Il était à partir ce moment là compliqué de garder mon calme. Ce fou parlait de me tuer. Je veux bien que le monde soit devenu nul depuis l'apparition des nuages en 2016, mais tout de même, je n'avais aucune envie de mourir, cela voulait dire que je n'allais plus pouvoir manger les bons plats de ma copine! Heureusement, il énonçait tous les moyens possibles de tuer, j'avais du temps devant moi. Je me déplaçait un peu partout dans la salle, en cherchant une solution. Et tout à coup, je me pris les pieds dans un fil, et je chutai. Visiblement, j'avais débranché quelque chose, et les machines étaient de plus en plus bruyante... Je relevais la tête vers l'étrange homme, et je vis qu'il commençait à s'agiter. Il interrompit enfin sa tirade, et s'écria :

- Quel est ce bruit?! Non mais attendez.. Ça surchauffe! Idiot tu as débranché le circuit de refroidissement général! Tu as tout ruiné! Tout ruiné! Tout...

  Il fut interrompu par une explosion, qui l'éjecta dans une autre machine, qui explosa à son tour, le tuant d'une manière peu propre. Sur le coup, je me dis que j'allais avoir très peu de chance de survivre à un chaos pareil. Juste après avoir eu cette pensée, une autre explosion retenti, et je me retrouva éjecté contre le mur, et je perdis connaissance.

  Je me réveillai quelque jour plus tard, et la douleur était là. Je fus osculté par les médecins et je n'allais selon eux aucune séquelle grave, j'étais chanceux. Un homme bien habillé passa plus tard me voir, et m'informa de ce qu'il s'était réellement passé : en réalité, je m'étais retrouvé là où étaient originaire le gaz éjecté dans l'atmosphère, générant une quantité démentielle de nuages. Je compris alors que j'avais sauvé le monde, juste en m'étant trompé de chemin, ça en disait long sur la qualité des services secrets à faire leur boulot. Enfin bon, grâce à moi, la nuit éternelle prit progressivement fin, et j'aimais pouvoir me dire que j'avais réussi à avoir mon impact sur le monde.

Portrait de Edouard

Nouvelles instructions dictées par la Plume : « Désabusé par votre bourreau, vous tentez de prendre la fuite au péril de votre vie. »

8 mots à placer : Aube, lettre, casque, cauchemars, intelligence-artificielle, violon, moulant, yacht.

Bonne Plume à toutes et à tous.

Portrait de Brunhild

On n'a plus le droit de revenir sur les textes une fois qu'ils sont publiés. Par contre j'ai cru comprendre que ce coup-ci ça doit rester anonyme...

D'ailleurs je t'invite à relire les règles parce qu'il y a une limite pour la taille du texte. Et je ne crois pas que tu rentre dedans.

Portrait de Brunhild

Alors vois avec lui, c'est lui l'organisateur. Mets Edouard en copie, puisque c'est Edouard qui a lancé ce nouveau défi, avec quelques modifs dans les règles. (Quand je dis en copie, en fait, tu peux envoyer un même MP à plusieurs personnes en même et ainsi lancer une discussion commune).

Portrait de Edouard

Plume de Juillet :

1) Tout a débuté avec une annonce, quelqu’un cherchait un pilote avec son vaisseau pour transporter un colis. Travail facile, bonne récompense. Bref c’était parfait pour renflouer les caisses en ces temps difficiles.

J’ai donc pris rendez-vous avec le client et on s’est retrouvé sur son yacht. Qui dit yacht dit argent et je ne m’étais pas trompé. Par contre, il faudra un jour m’expliquer la relation entre l’argent et les goûts esthétiques douteux et encore ce n’était pas le plus dérangeant.
Ce navire était en fait un véritable harem. Il n’y avait que des servantes en tenues moulantes et toutes semblaient jouer un rôle comme dans une pièce de théâtre particulièrement malsaine.
Mais un client est un client et les chiffres rouges sur mon compte gardaient mes pieds sur terre et mes principes loin derrière.
Le colis fut rapidement chargé dans mon vaisseau, la destination transmise et me voilà de nouveau sur les routes interstellaires.
En vitesse de distorsion maximale il me fallait environ 24h pour atteindre mon objectif ce qui impliquait de faire plusieurs pauses.
10h plus tard, je décidais de faire cette pause dans une petite colonie agricole et histoire de me détendre un peu, je suis allé vers le seul et unique bar de la colonie.
Une fois mon verre en main, j’ai commencé à prendre un peu la température.
 
Selon les locaux, il y avait un petit groupe de pirates qui sévissaient dans la région et ce malgré les patrouilles. Ils se faisaient appeler les Vengeurs de l’Aube et leur logo était composé de la lettre V surmontée d’un demi soleil. Ces petits groupes ont toujours une imagination débordante lorsqu’il s’agit de s’inventer un nom.
 
Après m’être reposé un peu à bord de mon vaisseau, je remis mon casque et repris la route. J’allais avoir besoin d’une deuxième pause et je savais parfaitement où j’allais la faire. Il y avait sur le trajet une petite station spatiale reconnue pour son ambiance plutôt chaude, si vous soyez ce que je veux dire. L’endroit idéal pour se détendre.
 
Alors que j’étais en train de m’imaginer toutes ces bonnes choses, mon vaisseau et plus particulièrement le réacteur du vaisseau me ramena à la réalité. Impossible de passer en distorsion.
Forcément avec un cargo d’occasion, on s’expose à certaines défaillances mais là ce n'était pas du tout le moment ! Et comme un malheur n’arrive jamais seul, l’alarme de proximité se déclencha, deux vaisseaux pirates s’approchaient de moi à grande vitesse.
Alors certes mon cargo était légèrement armé et j’avais pris soin de renforcer les boucliers mais je dois vous avouer que je n’étais pas du tout serein.
 
La suite me donna raison, alors que je me dirigeai vers le champ d’astéroïdes le plus proche pour essayer de me mettre à l’abri, un premier tir sonna le début des hostilités et avant même de me retrouver parmi les astéroïdes, mes boucliers étaient désactivés. Quel cauchemar !
 
Je vous épargne les détails. La suite n’étant qu’un enchainement de manœuvres désespérées, de trous dans la coque et d’explosions diverses.
 
Alors que tout semblait perdu, je pris la décision d’ouvrir le colis avant de le détruire pour éviter qu’il ne tombe entre les mains des pirates.
Il contenait un violon très bien protégé, un cube mémoriel et PDA avec écrit : « Programme d’intelligence artificiel artistique. Nom de code VIVALDI ».
Un blague, ça ne pouvait être qu’une blague.
J’allais mourir pour une IA violoniste…
 

2) L’aube tend son nez et inonde le salon d’une lueur apaisante. Ses appartements surplombent la mer et toute cette immensité s’étend à perte de vue. Les  vagues caressent le sable d’un vas et viens impérissable. Un léger frisson lui traverse le dos. Ce cadre idyllique, elle le connait bien, cela fait bien des années qu’elle le contemple sous toutes ses formes.

Tout lui semble n’être qu'un éternellement recommencement, sans échappatoire aucune. Chaque jour, la même pièce, la même denrée, le même décor et le même amant. Pas une visite depuis qu’elle se trouve ici, aucune soirée ou d’anniversaire, le temps semble s’être figé pour elle.

Ces lieux sont devenus ses pires cauchemars.

Jamais le propriétaire ne lui a dit un mot sur sa venue, sauf excepté pour assouvir ses propres pulsions de mammifère bipède doté d’un télencéphale hautement développé et d’un pouce préhenseur.

Sous ses yeux las, un lépidoptère de type Araschnia levana tente de rentrer, il se cogne à maintes reprises et se pose finalement sur la vitre encore chaude. La témérité dont fait preuve le papillon la bouleverse. Ébahie, sa tasse de thé lui glisse des doigts sans même la distraire. Ses ailes s’ouvrent quelques secondes, il repart aussitôt. Elle le suit du regard complètement médusée.

L’intelligence artificielle de l’appartement, détecte une anomalie et scanne la pièce dans ses moindres recoins. Un aspirateur autonome s’approche et aspire les restes du breuvage encore tiède, aucun résidu ne semble lui résister.

Abasourdie par cette anodine apparition céleste, quelque chose vient de changer dans son esprit, une soif de liberté et de jours nouveaux vinrent à elle. Dorénavant tout lui semble possible.

La fuite est proche, une lettre s’impose pour le retour de son cher et tendre.

"Comme un cadavre à la mer, je te quitte. Louise"

Pour tromper le système informatique, elle branche son casque audio afin d’écouter le seul morceau autorisé sur sa playlist imposée, Threnody for the Victims of Hiroshima de Penderecki, il tourne dorénavant en boucle sous son oreiller. Elle qui aimait tant la musique classique, elle rêve de réentendre un jour le simple son d’un violon pour égayer sa morosité quotidienne.

La porte d’entrée s’ouvre soudainement, l’homme de la maison revient plus tôt que prévu, il pense trouver Louise sur son lit, sa montre lui énumère tout ce qu’elle entreprend durant la journée. Elle se faufile discrètement dans l’espace de la cuisine ouverte.

Intrigué, il lit la lettre disposée sur le sol et en cet instant d’égarement, il s’évanoui comme une crêpe après avoir été frappé par une poêle. Cette montre au bracelet moulant sur son poignet poilu est en fait l’unique passe pour sortir d’ici, elle le sait et le lui dérobe sans vergogne. 

Cette porte donne accès à un ascenseur intégralement vitré, elle décide donc d’y aller malgré sa peur viscérale du vide qu’elle a acquis au fil des années. L’ordinateur central répond aux commandes. La descente se fait sans entrave. Il lui faudra bien deux bonnes minutes pour arriver en bas. 
 
De nouveaux paysages, une île, des palmiers, d’innombrables crabes rouges envahissent les alentours.
 
Sans dire un mot et sans tarder l’IA programme une mise au propre des lieux. Louise contemple le côté de la plage qu’elle n’avait encore jamais pu voir et brusquement, elle entrevoit le corps fuser de son tortionnaire jeté depuis le haut de l’appartement. Il fil à une vitesse folle vers les rochers parmi d’autres cadavres, morts depuis bien longtemps.
 
Ce sadique n'était apparemment pas à sa première victime. Nauséuse, Louise se questionne et se demande encore quel nom pouvait-il bien avoir...
 
Pas loin de la dépouille, dans le même axe elle aperçoit un peu plus loin, un yacht amarré. 
 
Une voix sort de nulle part. "Vous êtes arrivé Philippe, la marée est haute, la température est de 27 degré Celcius. Le vent est faible, nous vous conseillons de boire 1 litre d’eau durant les 6 prochaines heures. Votre masse musculaire a fortement chutée. Voici une liste des ingrédients indispensables pour vous maintenir en forme. Il vous reste tant sur votre compte bancaire... 
 
Bonne fin de journée."
 

3) Quel enfer. Nous avons littéralement provoqué une émeute ! Il faut dire qu’il le fallait bien. Cela fait deux mois que Lucien, Knuckles, moi et plein d’autre personnes avons été kidnappés et les forces de l’ordre depuis lors ne nous ont jamais retrouvé. L’homme qui nous a kidnappés avait des vues sur nos compétences respectives afin que les projets de sa boîte, Carlie Corporation, soient rapidement aboutis avec une qualité presque irréprochable.

 
Lucien est quelqu’un de très minutieux. C’est un programmeur avec un sens de la logique et une imagination hors norme qui exécutait des missions dans lesquelles il livrait ses services en tant que programmeur informatique. Développement d’Intelligences artificielles, programmation d’algorithmes, il était très côté par les boites dont les projets concernaient le domaine de l’informatique.
 
Knuckles lui c’est un testeur de jeux vidéo. Bien sûr il a toutes les qualités requises : langue de vipère, rustre, musclé comme un bœuf, dégaine menaçante, aucun tact… et j’en passe. Cependant il est digne de confiance et comme moi, grand fan de jeux vidéo et de mangas.
 
Me concernant, je suis ex-mangaka qui a déjà eu son heure de gloire dans le domaine. Depuis j’avais arrêté et je travaille maintenant dans le domaine graphique du jeu vidéo. Je suis réputé au point qu’une partie de la population considèrent que mes dessins rivaliser avec ceux de Yoshitaka Amano.
 
Grace à la synergie de nos compétences, nous avons réussi à nous débarrasser de la plupart de nos obstacles. Lucien était en retrait et nous supervisait en piratant leur serveur et nous indiquait le chemin à suivre pour atteindre la salle du patron et provoquait un bazar fou dans toute l’usine dans laquelle nous étions retenue. Knuckles quant à lui chargeait devant lui et bouscula devant lui tout ses opposants tels un Mark Landers ballon aux pieds. Moi je n’ai fait que le suivre. Et oui la flemmardise c’est pour les vrais.
 
On était à une salle de la sortie de l’usine dans laquelle nous étions retenus mais une surprise choquante s’est présentée à nous. Le patron de la boîte et son bras droit nous attendait devant la porte d’entrée. Son bras droit se nommait Sacha. Il était tellement musclé que son t-shirt était moulant sur lui. Grand comme une montagne, il paraissait imbattable au corps à corps. Quant au patron, Le grand et puissant Carlos, il semblait tout simplement tout-puissant. Bien que cela m’énerve, l’aura qu’il dégage est si imposante et charmante. Face à lui, seul l’impuissante peut t’épauler.
 
Le temps jouant contre nous, Knuckles enclencha immédiatement le combat contre Sacha. Je savais qu’il voulait garder son attaque secrète contre Carlos, donc j’ai décidé de l’aider pour rapidement finir le combat. Sauf que le choix de l’adversaire n’était pas aussi sage que je ne le pensais. Knuckles tenta de sauter sur son cou pour le lui briser ensuite. Sacha cria : « Dragon Dance! ». Il esquiva son assaut d’une facilité déconcertante ! J’avais compris ce qu’il se passait : Il pouvait reproduire certaine attaque du jeu Pokémon ! Il commença à foncé sur moi et m’adressa une série de coup surpuissant ! Il disait : « Outrage ! Outrage ! » Au deuxième Outrage, j’étais presque K.O alors qu’il allait déclarer le troisième. Juste avant qu’il ne ce lance à l’assaut, Lucien débarqua à toute vitesse derrière moi essaya une capacité dont il est le seul maître : Il est capable, d’une manière ou d’une autre, d’intimider tout ses adversaires. C’était pour que Sacha attaque avec moins de force! Malheureusement pour nous, Sacha a une capacité a contesté les autres qui est hors du commun, ce qui convertie sa baisse de force en une puissance encore plus forte! Je devais me protéger, et lorsque j’avais trouvé se que je cherchais, je n’ai pu m’empêcher de crier : « OH ! Un Abri ! ». Etant prioritaire car la table derrière laquelle je voulais me cacher était plus proche de moi que de lui, j’ai pu me protéger. Quant à  sa charge, bien quelle est réduit la table en miette, ne m’a rien fait. Profitant de l’état de confusion dans laquelle Sacha était du au choc en lui et la table, Knuckles fonça sur lui à une vitesse folle et lui adressa un coup de pied voltige, affaiblissant considérablement notre adversaire. Je voulais lui donner le coup final, mais Sacha fonça sur moi avec la même vitesse que précédemment ! Alors qu’il allait me donner un coup de poing remplie de frustration, sa confusion le fît trébucher sur mon pied et cogner sa tête sur un bout de la table, ce qui provoqua son évanouissement. Quelle fin au combat intense !
 
Notre dernier adversaire était Carlos. Le patron de fin. Chacun de nous l’avions déjà affronté lors d’un épique affrontement. De ce que j’ai pu apprendre de ma défaite, c’est qu’il pouvait rendre une offensive inefficace. Au départ je pensais que l’on pouvait le vaincre à trois contre un, comme pour Sacha, mais j’étais à bout de force. Seul Lucien et Knuckles étaient aptes au combat. Sans plus tarder, Knuckles charge comme à son habitude, mais Carlos ne ressentit rien. Or en terme de gabarie Knuckles est un yatch de cinquante mètres de large comparé à Carlos, mais ça n’a pas empêché Carlos de l’allonger en un coup de poing ! Que Saitama sorte de son corps ! Lucien a tout simplement subi le même sort. La situation était désespérée, un vrai cauchemar. Mais je me suis rappelé d’une chose : Le danger est une chance. Et c’était le moment de le prouver. J’ai foncé sur Carlos tête baissé comme Knuckles pour essayé de la plaquer au sol, mais comme je l’avais prévu il me repoussa rapidement. Seulement, je me suis souvenu de ce combat entre Yusuke Urameshi et Sensui dans YuYu Hakusho où Yusuke fait exprès d’encaisser pour riposter juste après. C’est là que j’ai décidé de saisir son bras juste avant de tomber et de le bloquer sur moi. Lucien, ayant compris ma stratégie, fonça sur Carlos et cria : La gifle de Namzar ! Une gifle si puissante que l’impact à embrasé l’air! Knuckles prolongea le trip en sautant et en déclarant un coup de pied d’une violence terrifiante, tout comme son homonyme contre Yupi dans HxH épisode 118 à la dix-neuvième minute à cinquante sixième secondes! Incroyable ! Comme Carlos ne peut annuler qu’une seule attaque, il a du arrêter la mienne ! C’est pourquoi il a subi le courroux de mes amis ! Cependant ce n’était pas suffisant pour le vaincre. Nous n’avions pas encore le niveau.
 
Carlos refusant à tout prix que nous nous échappions, il réussi à utiliser, grâce à une télécommande qu’il gardait sur lui, l’alarme d’urgence. Des portes gigantesques descendirent du plafond pour nous enfermer. Knuckles et Lucien prirent alors une décision des plus choquantes. Ils se sont mis à deux sur Carlos pour le retenir pour me permettre de m’échapper. Ne voulant pas gâcher leur sacrifice, j’ai couru à toute vitesse vers la sortie. Durant ma course, je ne mettais jamais senti aussi triste. Le son de Soulcalibur 3, Ephemeral Dream, dont le violon exprime une profonde tristesse, résonnait sans cesse dans ma tête. Je m’étais juré de les sauver.
 
Je me retrouve devant chez moi, le matin à l’aube de cette bataille. Ma famille m’attend sûrement, mais je dois d’abord sauver mes amis.  C’est pourquoi j’ai seulement laissé une lettre disant que je suis libre mais que j’ai d’importante chose à faire, et que je reviendrai quand j’aurai fini. Ceci étant fait, je suis parti m’entrainer. Dans le seul but de pouvoir sauver mes amis. Même sauver de mon bourreau, le combat ne fini jamais.

4)

 

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