Brume

Test de Okami

Par - publié le 18 Janvier 2016 à 16h05
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Êtes-vous disposé à partir pour un voyage onirique dans le Nippon ancien, voyage initiatique dont vous sortirez grandi ? Je vous invite donc à lire ce qui va suivre. Je vais vous parler de la plus grande aventure qu'a vécu la réincarnation d'une Déesse.

Présentation générale du jeu

Okami est un jeu sorti en 3 versions. La 1ere, sur PS2, a été dévelopée par Clover Studio et est sortie le 9 février 2007 en Europe. La 2eme, sortie sur Wii le 12 juin 2008, a été dévellopée par le petit studio Ready at Dawn, qui a fait parler de lui recemment avec le dévelopement du jeu "The Order 1886". Et enfin, la 3eme version du jeu est un portage HD de la version PS2, sortie sur PS3 le 31 Octobre 2012 en Europe, et dévelopée par Capcom (Clover Studio ayant fermé, et ayant été une filiale de Capcom).

Okami PS2/PS3

Okami PS2/Wii

A sa sortie, le jeu a été accueuilli par des critiques unanimes. Tout le monde louait ce jeu pour ses grandes qualités, mais au final les ventes n'ont jamais suivi. Il faut savoir que c'était Hideki Kamiya qui dirigeait le projet.
 
Kamiya est un producteur reconnu pour la qualité de ses jeux (Resident EvilDevil May CryOkamiViewtiful JoeBayonetta, plus récemment The Wonderful 101 et à l'avenir Scalebound sont de lui), mais peu ont vraiment réussi à avoir les ventes qu'ils méritaient. Cependant, Okami connut un franc succcès, mais n'eut qu'une tres faible exportation (par exemple, seulement 10 000 copies du jeu ont été distribuées en France).
 
Je vous disais plus haut qu'il a été accueuilli par des critiques unanimes à sa sortie. En effet : 
 
  • Le magazine officiel PS2 lui attribue un 20/20
  • Sur jeuxvidéo.com il reçoit un 20/20 en graphismes 
  • Edge lui attribue 9/10 
  • Le Famitsu lui donne un 39/40 
  • IGN le note 9,1/10 
  • Joypad lui met 10/10 en disant "Okami est assurément la plus grande réussite de Clover, tant sur le plan visuel que dans l'intérêt de son gameplay. Il sublime tous les jeux d'aventure vus jusqu'à ce jour et diffuse un charisme unique qui restera gravé dans les annales"
Tandis que Gamekult lui met 9/10 en commentant "Okami apparaît comme un hommage au Japon traditionnel, à ses mythes et légendes, à son art atemporel. Son esthétique si particulière confère au jeu une ambiance inouïe, poétique et envoûtante. Le titre de Capcom s'enrichit, qui plus est, d'un gameplay évoquant beaucoup un certain Zelda et qui promet une aventure riche et passionnante oscillant entre drame et légèreté. Les sources d'inspiration paraissent nombreuses, mais elles n'empêchent pas un instant Okami de se distinguer comme une production hors normes qui impressionne par sa cohérence et sa justesse".

 

 
De plus, Okami a reçu pléthore de récompenses, dont :  
 
  • Les Game Developpers Choice Awards 2006 du Character Design et de l'innovation
  • L'IGN Award du meilleur jeu de 2006
  • Le titre de meilleur jeu de l'année (ou GotY, Game of the Year) 2006 par le groupe Associated Press
  • Les BAFTA Games Awards 2007 de la Direction Artistique et de la Musique Originale
Donc voilà pour la présentation générale du jeu, passons au contenu. Okami, qu'est-ce donc ? Qu'est-ce qui justifie cette attente, ces critiques pour le moins dithyrambiques ? Je vous invite à continuer en ma compagnie. 
 

Présentation du contenu

Alors. A première vue, Okami est un jeu d'action aventure, que certains se plaisent à ranger dans la catégorie des "Zelda-like". En effet, en jouant au jeu, c'est l'un des premiers points qui frappent. La similitude avec la série Zelda est évidente :
 
  • Dans Zelda, on alterne phases d'exploration et phases de donjon. Ici aussi. 
  • Dans Zelda, on obtient des armes et magies qui nous permettent d'avancer dans le jeu. Ici, on a 3 sortes d'armes (j'y reviendrai plus tard) et on obtient également des pouvoirs qui nous permettent d'avancer dans le jeu.
  • Même le gameplay est similaire. Dans Zelda on a une visée, on tourne autour de l'adversaire et on l'attaque quand on a une ouverture. C'est pareil ici. Car oui, on a également des monstres (les Yokaïs) qui essaient de nous barrer le chemin. 
Il y a assez de similitudes pour que l'on puisse affirmer que Zelda a été une grande influence dans le dévelopement du jeu.
 
 
Un combat dans Okami
 
Cependant, cela ne permet pas de comprendre l'engouement autour de ce jeu. Des Zelda-like il y en a eu, et il y en aura encore. 
 

L'histoire du jeu

Passons à l'histoire. Restons dans l'objectif, parce que je ne sais pas si j'arriverai à vous faire comprendre mon ressenti. Bref.

On commence le jeu en apprenant l'origine de cette aventure. Il y a 100 ans, un loup blanc nommé Shiranui a aidé le brave guerrier Izanagi à mettre fin à la terrible malédiction du dragon à huit tête Yamata no Orochi qui sévissait dans le village de Kamiki, en le scellant au fond de la Cave de la Lune. Shiranui y perdit la vie mais devint un héros et, lui et Izanagi furent tous deux vénérés par les villageois depuis ce jour. Seulement, 100 ans plus tard, une personne brise le sceau de la cave, libérant le Dragon octocéphale.

Shiranui

Face aux ténèbres qui envahissent le Nippon, Sakuya, l'Esprit des Forêts, se mit a prier pour ressusciter la déesse du soleil, Amaterasu, dont Shiranui est la représentation sur Terre. 
 
Aidée d'une petite puce qui se fait appeler "Issun l'artiste errant", représentante des Koropokkurru, Amaterasu parcourt à nouveau le Nippon pour y apporter sa lumière divine, car celui-ci a perdu sa lumière et baigne dans les ténèbres.
Ceci est le postulat de base du jeu, ramener la lumière dans le Nippon. Classique, pas forcément très recherché, mais nombre de rebondissements se cachent dans cette histoire au premier abord très... facile, sans risque. Cependant, dans les dialogues, les cinématiques, etc. se cachent un second degré permanent. Les situations cocasses sont fréquentes, font sourire, et tranchent avec le sérieux de l'affaire. 
 
Ama et Issun
 
Pour comprendre plus ou moins le jeu, il faut remonter plus loin, à des événements qui ne sont pas forcément détaillés dans le jeu. Seulement, la suite contient des spoils, je la mets donc entre balises spoil pour vous prévenir.
 
ALERTE SPOIL
 
 
La Tribu de la Lune était un peuple maudit, tourmenté par Yami, le seigneur des ténèbres. Ils réussirent à l'enfermer dans une arche sacrée, l'Arche de Yamato, mais furent bientôt attaqués par Yamata no Orochi, le dragon octocéphale.
 
Les habitants de la Lune cherchèrent à s'enfuir par tous les moyens, dont certains grâce l'Arche qui rejoignit la Plaine Céleste, habitacle des Célestes et des Kamis, dirigée par la déesse Okami Amaterasu.
 
De nombreuses années passèrent sans encombre jusqu'à ce que Orochi réapparaisse, volant au-dessus de la Mer d'Etoile. 
Amaterasu et Ushiwaka, un Céleste, luttèrent côte à côte pour repousser l'ennemi, mais il était trop fort et ils durent chercher un moyen de s'enfuir. Les Célestes et Ushiwaka s'empressèrent de monter sur l'Arche de Yamato pour fuir la Plaine.
Mais après toutes ces années à l'abandon, l'Arche avait donné naissance à de nombreuses créatures de l'ombre et parmi elles se cachait le Seigneur des Ténèbres, Yami. Les Célestes furent tous dévorés à l'exception d'Ushiwaka. L'Arche s'écrasa sur la terre des mortels et libéra les forces du mal.
 
Orochi suivit l'Arche sur Terre et se construisit un repère, la Cave de la Lune d'où il pouvait tourmenter ses nouvelles proies, les humains.
Ushiwaka avait vu dans ses prédictions qu'Orochi ne pourrait être vaincu que par un seul homme. Il transmit l'information à Amaterasu qui se mit à chercher le héros qui mettrait fin à la malédiction.
 
Cents années s'écoulèrent ainsi, jusqu'à l'apparition d'Izanagi. Le combat contre Orochi eut enfin lieu, Shiranui perdit la vie et Izanagi fut sacré Guerrier Légendaire. Vaincu et scellé, le dragon ne put que réfléchir à sa vengeance en récupérant petit à petit son pouvoir.
 
Cents ans plus tard, il se servit de Susano, le descendant d'Izanagi, pour briser ses chaînes et maudire le Nippon. Il avait tellement de rage que même après sa mort il réussit à transmettre sa haine aux autres démons endormis au fond de l'Arche de Yamato qui prirent la relève pour dévaster le monde des mortels.
 
 
 
ALERTE SPOIL : FIN 
 

Graphismes du jeu

Passons aux graphismes. Comme vous avez pu le voir dans les réactions au début, ils ont été unanimement salués également. Les 3 versions ont leurs similitudes, mais ont quelques différences (enfin, entre les versions PS2 et Wii; la version PS3 étant un portage HD de la version PS2, seule la qualité de l'image change).

Le jeu, de base, est en cel-shading. C'est coloré, c'est beau, chatoyant... cependant, sur PS2, le grain de l'image est un peu différent du cel-shading simple. Ceci est voulu, nous avons l'impression d'assister à une histoire interractive racontée sur un parchemin en papier de riz. De plus, les couleurs font penser à un encrage à l'encre de Chine. C'est voulu, et très... japonisant.

C'est moins le cas sur la version Wii, qui devient somme toute du cel-shading assez classique, plus chatoyant et coloré que la version PS2. Ces graphismes servent parfaitement le jeu. La première fois, on se prend une claque. C'est beau. Près de 10 ans après sa sortie, le jeu n'a pris aucune ride. Les paysages sont immenses (pour l'époque bien sûr, on est loin d'un Skyrim) et rappellent totalement le Japon rural. Il y a des ruisseaux, océans, collines, forêts, une zone enneigée, des côtes... tout y passe.

Le character design est également très soigné, les personnages sont parfaitement réalisés et sont très beaux à voir.

Okami PS2

Okami PS3

Okami Wii

Ceci explique un peu plus la qualité de ce jeu mais ce n'est pas tout. Que nous réserve donc le gameplay ? 

 

Présentation du Gameplay

Comme on l'a vu plus haut, le gameplay est somme toute assez classique et rappelle la série Zelda. En phases d'exploration, on se déplace comme dans un Zelda, et plus on court longtemps plus on va vite (il y a 3 crans de vitesse).
 
En combat, on cible un ennemi, on esquive ses attaques, et on l'attaque quand il nous laisse une ouverture (ouverture que l'on peut se créer, mais j'y reviendrai plus tard). 
 
C'est la base du gameplay. Cependant, il n'y a pas que ça. Au fil de l'aventure, Amaterasu (qui est surnommée Ama dans le jeu, histoire de faciliter) récupère ses pouvoirs, qui sont connus sous la dénomination d'"Arts du Pinceau". Il y a très exactement 15 techniques à récupérer, et toutes ont un nom. Les voici : 
 
  • Renaissance (répare les objets et en fait apparaître)
  • Lame lumière (permet de trancher les adversaires et une bonne partie de l'environnement)
  • Soleil Divin (fait apparaître le soleil)
  • Floraison (fait refleurir la nature)
  • Bombe Flamboyante (fait apparaître une bombe)
  • Nenuphar (crée un nénuphar à la surface de l'eau)
  • Liane Magique (permet de relier Ama à certaines fleurs et de l'amener à ces fleurs)
  • Flot Majestueux (crée un geyser à partir des points d'eau ou l'on peut le faire)
  • Clair de Lune (appelle la nuit)
  • Vent Glorieux (génère une forte bourrasque)
  • Colère Ardente (permet d'incendier certains éléments du décor ou ennemis si on dispose d'une source de feu à proximité)
  • Brume Occulte (ralentit le temps)
  • Danse du Chat (à partir des statues de chat que l'on trouve à certains endroits du jeu, permet de grimper verticalement)
  • Eclair Souverain (comme Colère Ardente, avec un éclair)
  • Neige Eternelle (comme Eclair Souverain, sauf que la cible est gelée)
Comme dans la série Zelda, on a une barre de vie (représentée par des soleils), une bourse, et un moyen de ressusciter (représenté par un estomac) que l'on peut améliorer.
Cependant, contrairement à Zelda, pour les améliorer il faut des "sphères du bonheur". Lesdites sphères se récoltent par plusieurs moyens. Quand on donne à manger aux différents animaux, aide les gens, refleurit une zone entière... les moyens de les obtenir sont légion, et si vous faites toute l'annexe, vous terminerez le jeu en ayant tout amélioré depuis belle lurette. 
 
D'ailleurs, l'annexe, parlons-en. Les quêtes secondaires sont souvent du même type au fil du jeu, et ne servent qu'à farmer et s'améliorer. Elles apportent peu de background, et seule la plus longue quête du jeu (la quête des perles errantes) apporte un avantage. En effet, il y a 100 perles à récolter au fil du jeu (la dernière s'obtient quand on finit le jeu) plus ou moins dures a trouver (certaines, vous en baverez pour les avoir) et, une fois les 100 réunies, vous obtenez l'arme ultime, le Rosaire Suprème, qui a quelques propriétés plutôt craquées.
En effet, vous obtenez Vie et Encre illimitées, et Dégats x10. 
 
Et voilà que je dévoile deux points dont je n'ai pas parlé. Le Rosaire est l'une des 3 catégories d'armes dont j'ai parlé plus haut. Les 2 autres sont les Disques et les Epées. Elles sont classées de la manière suivante : 
 
  • Rosaires (dégâts faibles, possibilité de combos très grands), 
  • Miroirs (dégâts équilibrés, combos moyens)
  • Epées (dégâts grands, combos faibles)
 
Les 3 armes ne sont pas moins bonnes les unes que les autres. Tout dépend de notre style de jeu et de la manière dont on aime jouer.
Pour ma part, je suis habitué à jouer au Rosaire (et puis, il faut avouer que voir les perles du Rosaire tourner autour de la tête d'Ama est trop cool).
 
Design des 3 types d'armes
 
 
2eme point, l'Encre. Et on en vient à l'utilisation des pouvoirs.
Amaterasu utilise ce que l'on appelle le "Pinceau Céleste" pour utiliser son pouvoir. Sur simple pression d'un bouton, un écran en "gris et blanc" apparaît, le temps s'arrête, on dirige un pinceau qui nous permet de "peindre" des motifs sur la carte. En revenant sur l'écran de base, les motifs peints changent la réalité. Ainsi marchent les pouvoirs d'Ama.
 
Et donc, on est limités par l'encre. Quand on n'a plus d'encre, Ama perd ses couleurs flamboyantes et on doit attendre quelques instants que l'encre se recharge. 
 
Utilisation du pinceau céleste
 
Donc, le gameplay est facile a prendre en main, et mélange à la fois le classique et le novateur. Maintenant, penchons-nous sur la musique. Que vaut-elle vraiment ? 
 
 

Analyse de la bande-son

La musique, dans un jeu, peut changer votre expérience de ce jeu. Je sais que moi, un mauvais jeu avec une bonne musique peut me transporter, tandis qu'au contraire une mauvaise musique avec un bon jeu peut me donner une impression mitigée.

Mais quoi de mieux qu'un bon jeu avec une musique digne des plus grandes compositions ? Et bien, Okami, c'est ça. L'OST comporte près de 110 titres !? (elle a été éditée en support physique, l'album compte 5 CD) et vous transporte pendant environ 5h40, ce qui déjà montre une idée du travail qui a été réalisé.

4 compositeurs ont signé cette bande-son, 4 compositeurs qui ont été habitués à travailler avec Kamiya et que l'on retrouve dans la plupart de ses productions.

Il y a Masami Ueda, qui a composé la majeure partie de cette OST, dont le très beau Shinshuu Plains.

 

 

Hiroshi Yamaguchi, 2eme compositeur, est habitué à oeuvrer avec Ueda. Il a réalisé un assez gros boulot dans l'OST d'Okami, composant notamment l'un de mes thèmes favoris, Ryoshima Coast

 

 

La seule compositrice du groupe, Akari Groves (aussi connue sous le nom de Akari Kaida) est celle ayant réalisé le plus petit ouvrage de cette histoire. Peu de thèmes vraiment marquants, à l'exception de Shinto Priest Mikazuki
 
 
 
 
Et en 4eme, un jeune artiste né en 1982, Rei Kondoh. Il a abbatu un travail assez énorme sur cette OST, signant beaucoup de thèmes vraiment marquants. Cependant, si je devais n'en retenir qu'un, ca serait indubitablement The Sun Rises, thème parmi les plus épiques, qui marque de son empreinte le combat final. 
 
 
 
 
L'association des 4 donne une bande-son assez magnifique, aux accents très japonisants comme l'on peut l'entendre.
C'est assumé. Tout dans Okami est fait pour rappeler le Japon. En effet, Kamiya pioche allégremment dans le folklore et la culture japonais pour développer ce jeu.
 
Ainsi, la mythologie japonaise a donné beaucoup de noms à Okami (Izanagi, Izanami, Amaterasu, Susano, Kushinada, Orochi, Sakuya, Otohime et Wadatsumi pour les personnages, Tanuki, Kyubi, Tengu et Tsuzurao pour les créatures mythiques) mais Kamiya se permet aussi de prendre son inspiration dans les personnages célèbres (Himiko, Ushiwaka, Benkai et Gennai) et dans la culture plus populaire (Tamaya, Komuso, Sazanka, Tsubaki, Shakuyaku, Botan, Onigiri Sensei et Arche de Yamato).
 
(Je ne vous explique pas tout, si ça vous intéresse googlez tout ça et vous aurez tout ce que vous voulez. Et bonne lecture, ça va vous tenir occupé un petit moment.)
 
Voilà, Okami est un tout. Un jeu qui ne révolutionne pas le genre, mais qui fait tout bien. Peut-être même trop bien. On peut dire qu'il a porté le jeu vidéo au rang d'art. 
 
Les + / Les -
  • Les graphismes
  • La musique
  • L'humour et le cocasse quasi permanents
  • Les personnages
  • Le postulat de base du scénario, somme toute assez classique
  • Le jeu est trop simple, pas assez de challenge
Evaluation
Graphismes
Je ne mettrai pas la note parfaite, mais il faut reconnaître que j'aurais pu. Ce jeu pour l'époque est magnifique. Aujourd'hui encore il n'a pas vieilli. On se prend une claque tellement c'est chatoyant, détaillé...
Musique
La, je ne peux pas mettre moins. C'est juste impossible, l'OST ne mérite pas moins. Objectivement, il s'agit de l'une des meilleures oeuvres de l'histoire du jeu vidéo, et mon OST favorite tout JV confondus pour ma part. Un must have.
Jouabilité
Là je suis parti de la base du gameplay, qui est très classique et ne mérite pas forcément 19 (même si on le prend en main assez facilement), puis j'ai rajouté la partie "originale" du gameplay, à savoir les phases au pinceau. C'est plus long à prendre en main, ça peut arriver que l'on galère ou que la console ne reconnaisse pas nos symboles, mais c'est globalement assez précis et bien fait (sur PS2 et PS3 au moins).
Durée de vie
Gros point dont je n'ai pas parlé, la durée de vie. Environ 50h pour finir le jeu en ligne droite, mais à peu près 40 de plus si vous faites toute l'annexe. Notamment la quête des perles errantes qui vous occupera un bon moment. Le New Game + n'apporte cependant rien de nouveau, sauf si vous avez fini la quête des perles errantes.
Scénario
Le scenario en lui-même, bien que bourré de rebondissements et d'un humour permanent dans les dialogues, part d'un postulat de base assez classique : le mal a envahi le Nippon, vous devez le refleurir et battre les émissaires du mal qui l'ont corrompu. Aucun faux pas, mais aucun risque non plus. Cependant, ça reste excellent, et bien au-dessus de la moyenne
En résumé
J'aurais presque pu mettre 20, mais non. Je dois voter objectivement, et ne pas noter selon mon coeur. Cependant, Okami est un jeu qui ne vous laissera pas indemne si vous le faites. Pour ma part, il s'agit du jeu vidéo dans toute sa splendeur et sa perfection, le JV élevé au rang d'art. Il ne révolutionne rien mais l'exécute parfaitement. Si vous ne l'avez jamais fait, n'hésitez pas, vous en aurez pour votre argent.
19 /20 0
Date de sortie française: 
09/02/2007
Sortie japonaise: 
20/04/2006
Sortie américaine: 
19/09/2006
Éditeur: 
Développeur: 
Plateforme: 
Date de sortie française: 
12/06/2008
Sortie japonaise: 
15/04/2006
Sortie américaine: 
12/06/2008
Éditeur: 
Développeur: 
Plateforme: 
Date de sortie française: 
31/10/2012
Sortie japonaise: 
01/11/2012
Sortie américaine: 
30/10/2012
Éditeur: 
Développeur: 
Plateforme: 

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Commentaires

Portrait de Nakim

Allo ! Mes yeux, mes oreilles, mon poignet gauche aussi (mannette wii). J'en peux plus de ce jeu. Une expérience unique. Merci Wolv', sur ce je vais aller écouter l'ost complète et pleurer la nostalgie.

Portrait de Edouard

C'est un bel hommage que tu nous fais là !

Portrait de Wolvesrealm

Comme je ne le ...précise pas dans le test, celui ci est un hommage

Un hommage d'abord au jeu, qui fête ses 10 ans cette année.

Un hommage ensuite à son créateur, Hideki Kamiya, qui est l'un de mes développeurs de jeux vidéo favoris. Notamment pour ce jeu, qui m'a fait passer de magnifiques heures.

Voilà

Ah bah Edo à commenté en même temps donc ...

La force de ce jeu c'est qu'il est libre d'interprétation je trouve. Comme tu dis, il est déroutant

Portrait de Edouard

Ce jeu est déroutant... Il offre un univers singulier, agréable à l’œil, la bande-son est en parfaite continuité avec le visuel. L’immersion sans heurts, ne peut être que réussie ! Tout est bien pensé, au moindre petit détail et le gameplay apporte quelques innovations. Le joueur type, peu curieux voit donc difficilement ce jeu, à proprement parler, comme un jeu de rôle classique... Paradoxalement comme il est dit dans le test je ne vois pas ici un Zelda-like, si ce n’est une ressemblance des grands espaces, des aspects japonisants similaires à de nombreux autres jeux et forcément du loup de Twilight Princess qui au final se fait très vite oublié... Au demeurant tout est dépaysant ici, il s’agit là d’un jeu unique en son genre.